Les bacs de culture dans la réalisation « truites aquaponiques » sont remplis de graviers. Ce choix permet de planter et semer de nombreuses espèces de légumes. Les semis, protection, maîtrise des carences et récoltes rythment le quotidien.
Suivi de la production des légumes en serre

La succession des cultures et le choix des densités de plantation s’inspirent du travail des maraîchers de Paris de 1845, élément fondateur de ce qui deviendra beaucoup plus tard une des bases de la permaculture (Pour aller à l’essentiel, voir les pages 333 à 352 qui présentent le calendrier des cultures).
Depuis 2017, de nombreux légumes, dont les légumes racines, ont été testés dans la plate-bande gravillonnée. Une visite guidée de la serre en décembre présente un échantillon de ces tests. Des prises de vues régulières constituent un suivi photo. Ces images sont archivées sur une page dédiée au suivi des légumes de la serre aquaponique. Egalement disponible, un bilan de la production de légumes en 2018.
Le problème des carences sur légumes
Aquaponie rime avec carences. La résolution des problèmes observés est plus compliquée qu’il n’y parait. Une approche prédictive des carences par la méthode des bilans a donné de bons résultats (lecture rapide 5 mn, approfondie 3 heures), suivie par des apports ciblés et contrôlés par des analyses. La prévention des carences passe également par les modalités de plantation dans le média.
Un substrat de graviers agissant comme biofiltre
Le substrat est composé de graviers de carrière. Il sert de support pour la culture des légumes. Il agit également comme biofiltre en hébergeant les bactéries utiles pour la transformation de l’ammoniac en nitrates. Ce média graviers n’est jamais nettoyé grâce à une gestion adaptée.
Liens pour en savoir plus
La serre permet d’allonger la période de production des légumes, ce qui garantit une meilleure épuration de l’eau quand les températures deviennent froides.Elle abrite également l’enceinte d’élevage des vers de farine et le tas de matière organique pour les vers de compost. C’est un élément important du projet global, mais assez coûteux en énergie.